Exposition «De l’Art tout l’été 2»
Le cycle estival d’AIDA galerie se poursuit avec cette deuxième exposition. On y verra sous forme de peintures et d’aquarelles différentes formes d’expressions abstraites (géométrique, lyrique, informelle) et différentes approches contemporaines de la nature morte. La présentation de ces réalisations sera accompagnée par des sculptures en terre cuite prenant pour thème la figure de la femme.
Véronique Ball (peinture et sculpture)
Sur la base d’un canevas de départ, elle distribue d’une part des surfaces de tons unis, parfois assez doux, et d’autre part des espaces de mouvement où se concentrent l’intensité et les contrastes de couleurs, la libre prolifération des formes et les effets de textures et de matières. Elle confie la part de son expression la plus intense à la spontanéité de son geste, tantôt large et ample, tantôt nerveux ou répétitif. Elle réalise ainsi des compositions à la fois dynamiques et équilibrées, au service d’une seule et même idée : exprimer la pulsation de la vie. Désormais, elle inclut systématiquement des figures florales dans ses compositions, représentées de façon simple et réaliste. Elles sont devenues sa marque d’identité ainsi qu’un symbole de pureté, de beauté et de simplicité en même temps qu’elles représentent un idéal à atteindre.
Se confrontant également aux volumes, elle a exploré sans relâche la figure humaine, d’abord sous forme de silhouettes puis sous forme de têtes, et enfin sous forme de visages, désormais devenus de vraies « bouilles », présentées dans cette exposition. C’est l’expression faciale la plus caractéristique qu’elle cherche manifestement à y restituer avec le plus de force et de conviction possibles.
Pierre Kieffer (peinture)
Il a développé pendant une vingtaine d’années une pratique proche de l’expressionnisme abstrait et de l’abstraction informelle, produisant des réalisations pouvant évoquer certaines œuvres de Willem de Kooning ou Antoni Tapiès. Chacune de ses réalisations est une expérience vivante, résultat d’une confrontation avec la matière, les formes et les couleurs. Chacune vient offrir son lot de surprises et de surgissements soudains car le geste, lancé sans retenue, court sans cesse à l’accident. C’est là le moteur de ces créations, car les péripéties de parcours exigent de prendre la balle au bond et d’assumer le risque d’une remise en jeu et d’une relance de l’expérimentation. Spontanéité, arbitraire de l’instant, automatismes scripturaires, gestualité large et non tenue, tels sont parmi quelques unes les ressources expressives mobilisées.
Cette exposition offre un aperçu de ses réalisations depuis 2003. Les techniques et formats sont très variés allant de grandes huiles sur toile comme «Rouge et Blanc» à de petits formats réalisés à l’encre, sur papier ou sur carton, ou à l’acrylique sur vélin d’Arches.
François Malnati (peinture)
Il a apporté pour cette exposition une série de natures mortes réalisées à l’aquarelle et à l’huile. Son style résolument réaliste s’appuie sur une technique bien affûtée et des choix de couleurs vives très contemporaines. La clarté du dessin est manifestement alimentée par la pratique assidue de l’esquisse et du croquis sur le vif. Tout cela donne beaucoup de vie à tous ces objets inanimés, le plus souvent des objets très usuels et familiers de notre environnement domestique quotidien.
Son vœu est de convaincre les regardeurs de la richesse esthétique des objets du quotidien, recelant d’insoupçonnées surprises de formes et de couleurs. Il espère aussi communiquer de cette façon le bonheur et la joie qu’il a ressenti à les peindre
Sophie Roy (peinture)
Elle réalise pour l’essentiel des natures mortes et des paysages exécutés à l’huile : les contrastes y sont accentués, les volumes simplifiés au profit des couleurs. Les motifs décoratifs des papiers peints ou des tissus imprimés sont mis à profit comme des éléments de la composition. Lumière et couleur forment en fait le sujet de ses compositions. De son propre aveu, sa formation en histoire de l’art influence son travail. Au point que peuvent être reconnues ici ou là dans ses réalisations l’une ou l’autre réminiscence ou citation faisant manifestement clin d’œil à ces références d’histoire de l’art. Elle présente pour cette exposition une série de natures mortes où les objets familiers dialoguent entre eux, exaltent les couleurs et jouent avec les motifs.
Renée Sanz (sculpture)
Elle présente quelques pièces en terre cuite, certaines légèrement rehaussées de couleur. Ce sont pour l’essentiel des compositions mettant en scène la figure de la femme, corps ou silhouette. Ces figures féminines sont selon le cas voluptueuses, exubérantes ou dignes, leur attitude étant plutôt statique dans l’ensemble. Chaque figure exploite de façon très personnelle et originale ce que le thème évoque d’intemporel, de mythologique ou d’allégorique. Ses pièces sont d’ailleurs souvent pourvues d’attributs qui mettent en valeur la dimension symbolique de chacune, dans une facture toujours retenue, stylisée et ludique. Ici et là, certaines d’entre elles sont parcourues de signes scripturaux livrant une trace des références poétiques ou philosophiques qui les ont inspirées.
Isabelle Schenckbecher (peinture)
Elle puise son inspiration dans le spectacle de la nature, les paysages, l’observation des végétaux et des minéraux. Située
aux confins du figuratif et du non figuratif, son expression sensitive et spontanée est dominée par les couleurs des saisons. Ses compositions, d’essence abstraite, font également apparaître des traces et des signes, ici bien marqués, là à peine esquissés ou à demi effacés. Ses réalisations évoquent selon les saisons des ambiances tantôt floristiques et pleines d’arborescences, tantôt plus froides et minérales. Parfois, elles sont habitées d’une faune furtive, à peine esquissée, susceptible de laisser comme une légère trace de son passage. Elle s’est également laissée inspirée, pour les toiles présentées dans cette exposition, par les sensations imprimées par les senteurs estivales du jardin aromatique : aux jeux des couleurs et des lumières et aux reflets sur l’eau se sont ajoutées les impressions générées par les efluves du basilic, de la menthe et du thym. En contrepoint de ses toiles de nature, elle présente également quelques silhouettes très stylisées de cathédrales.
Marie-Odile Wagner (peinture, estampes)
Ses oeuvres relèvent pour beaucoup de l’abstraction géométrique. Avant tout, elle aime expérimenter, faire, défaire et refaire… Sa recherche picturale se développe autour de la trace et de l’empreinte. Autant de manières de regarder le monde et de rendre visible ce qui apparaît anodin au premier regard. Les techniques différentes auxquelles elle recourt (peinture, gravure, volumes et sculpture) s’enrichissent mutuellement et révèlent des constantes : la quête du relief et de la texture, le souci de la matière, la recherche autour de la lumière, du visible et de l’invisible. Ses oeuvres suscitent le questionnement autour du multiple, de la série, de la répétition et du rythme visuel.
Elle a apporté pour cette exposition une série de peintures acryliques réalisées sur papier portant pour beaucoup d’entre elles des marques de gaufrage. Le gaufrage fait apparaître sur le papier des lignes subtiles et des ombres dessinées par la lumière ambiante, qui entre ainsi dans le jeu des formes et des couleurs que proposent ces créations abstraites.
Elle présente dans cette exposition une série de peintures acryliques réalisées sur papier, toutes dans la mouvance de l’abstraction géométrique. Sa recherche picturale se développe pour beaucoup atour de la notion de trace et d’empreinte. Les effets de papier gaufré y invitent la lumière ambiante à participer à ses compositions.
AIDA Galerie
Elle est la galerie d’art de l’Association des Artistes Indépendants d’Alsace (AIDA). Sa vocation principale est la diffusion artistique des travaux réalisés par ses membres. Plus ponctuellement, elle organise de grandes expositions collectives « hors les murs » dans les villes alsaciennes, participe à des échanges avec d’autres associations d’artistes hors d’Alsace (par exemple en Pays de Bade ou en Lorraine) ou accueille les expositions d’artistes invités.
AIDA Galerie organise dans ses murs chaque année plus d’une vingtaine d’expositions.
L’AIDA
L’AIDA (Association des Artistes Indépendants d’Alsace) est la plus ancienne association d’artistes d’Alsace en exercice. Ses origines remontent aux années 1900. Elle compte aujourd’hui une centaine de membres, tous artistes des arts visuels, vivant et travaillant en Alsace ou en lien avec cette région. Les ateliers des artistes de l’association sont répartis dans toute l’Alsace, si bien qu’on peut dire que l’AIDA est un animateur de la vie culturelle régionale.
Tous les courants ont droit de cité. La grande diversité des modes d’expression constitue d’ailleurs l’une des positions revendiquées de l’association. Elle peut amener les écritures les plus contemporaines et les démarches les plus inclassables à se confronter avec des formes d’expressions plus traditionnelles. Seule exigence de sélection des membres : la qualité artistique des travaux et le professionnalisme des artistes.
aida.galerie.strasbourg@gmail.com
Lieu : galerie Aida
Adresse : Rue Grand Rue
Ville : Strasbourg
Quartier : Centre ville
Département : Bas-Rhin
Région : Grand Est
Pays : France
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