Le mardi 18 novembre 2014

Joëlle Léandre & Vincent Courtois + Papanosh & Roy Nathanson & Fidel Fourneyron “Oh Yeah“

Tarif non communiqué
Dans le cadre de : Festival Jazz D Or

JOËLLE LÉANDRE / VINCENT COURTOIS (France)

Joëlle Léandre, contrebasse / Vincent Courtois, violoncelle

Le soir ou l’on a entendu pour la première fois ce duo, l’émotion était palpable dans les coulisses. Ce qu’il venait de se passer arrive de temps à autre. Pas si souvent. C’est ce qui fait le sel de ces face-à-faces improvisés. Faire partager ces moments d’exception, ce genre d’émotions, c’est en partie ce qui nous fait nous lever tous les matins. Avouons le, avec certains musiciens, cela arrive plus souvent qu’avec d’autres. Prenez Joëlle Léandre et Vincent Courtois. Ca ne triche pas. Ça se jette dans la bataille comme des morts de faim. Et avec une telle maîtrise de l’instrument. L’une se fait rugueuse, généreuse, harangueuse, dynamiteuse. L’autre est plus en retenu, lyrique, poétique, mélodique. Ca se regarde à peine mais échange tout le temps, croise, ponctue, relance. Joue une musique qui décolle en spirale, dépoussière des recoins qu’on croyait inaccessibles, atteint des sommets intouchables pour beaucoup, là ou se nichent blues fantômes, là ou le chant dépasse celui ou celle qui le chante. Alors ça vous prend et vous comprenez que cette musique est définitivement à part.

Die Emotion war greifbar bei ihrem ersten Konzert. Solche Spontanbegegnungen finden eben manchmal wirklich statt – wenn auch nicht allzu oft. Sie sind unser Salz, der Wunsch, sie möglich zu machen und zu teilen, ist einer unserer Grundantriebe. Und es gibt Musiker, mit denen solche Dinge öfter passieren als mit anderen. Joëlle Léandre und Vincent Courtois gehören dazu. Weil sie nie lügen, sich in die Schlacht stürzen wie Ausgehungerte und ihr Instrument absolut beherrschen. Sie ist rau, großzügig, aufreizend und explosiv. Er ist zurückhaltender, lyrischer, poetischer, melodischer. Sie sehen sich kaum an, und kommunizieren doch permanent, kreuzen ihre Linien, unterstreichen dieses, werfen jenes zurück, streben in Spiralen auf, entstauben die unzugänglichsten Winkel und erreichen die Höhen, in denen die Geister des Blues hausen und der Gesang den Sänger übersteigt. Und du hörst zu, ganz innen berührt, und begreifst, dass hier etwas wirklich Besonderes geschieht.


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PAPANOSH & ROY NATHANSON & FIDEL FOURNEYRON “Oh Yeah“ // France / Etats-Unis

Quentin Ghomari, trompette / Raphaël Quenehen, saxophone / Sébastien Palis, piano, accordéon / Thibault Cellier, contrebasse / Jérémie Piazza, batterie / Fidel Fourneyron, trombone / Roy Nathanson, saxophone soprano, voix

Souffle de rage, de joie, d’humour, de douce folie. Urgence de la scène, plaisir collectif, conception d’une musique qui n’oublie ni la fête, ni le corps. Ca ne vous rappelle rien - Une grande gueule du jazz, un militant avant-gardiste aux racines encrées dans la tradition afro-américaine, du blues des esclaves aux œuvres de Duke Ellington - Charles Mingus, of course ! Le jeune quintet Papanosh s’inscrit dans cette même lignée, a tout retenu de son sens des grooves, de ses blues acérés, de ses incroyables mélodies, de sa parole vigoureuse. Roy Nathanson les rejoint dans l’aventure. Personnage haut en couleur du New York “downtown“, celui ou l’on croise John Lurie, John Zorn ou Marc Ribot, le saxophoniste et poète sous influence Beat Generation amène sa présence à la Groucho Marx, son spoken word surréaliste, son saxophone alto déchiré. Et la joyeuse troupe, augmentée du tromboniste Fidel Fourneyron, retourne pour notre plus grand plaisir des chansons traditionnelles mexicaines, envoie des hymnes ivres mâtinés de blues et gorgés à l’orgue de gospel. Oh Yeah !

Zorn, Freude, Humor, sanfter Wahnsinn, das Adrenalin der Bühne, das kollektive Vergnügen einer Musik, die weder das Feiern noch den Körper vergisst; ein maulstarker Avantgardist, aber tief verankert in der afro-amerikanischen Tradition, vom Blues der Ursprünge bis zum Werk von Duke Ellington… Ja, wir reden von Charles Mingus. Und von einem jungen Quintett namens Papanosh, in dem sein Gespür für den Groove, sein messerscharfer Blues, seine unglaublichen Melodien, sein kraftvoller Diskurs weiterleben. Aus der New Yorker Downtown, wo er John Lurie, John Zorn und Marc Ribot frequentiert, stößt Roy Nathanson zu ihnen. Der Saxofonist und Poet im Fahrwasser der Beat Generation, der Groucho Marx des Jazz, steuert sein surrealistisches spoken word bei und ein paar zerrissene Altsaxofon-Melodien. Zusätzlich verstärkt von dem Posaunisten Fidel Fourneyron, verbraten sie mexikanische Volkslieder und stimmen rauschhafte, von Blues und Gospel gesättigte



de 6€ à 20€

20 h 30 min - 22 h 30 min

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6>21€

Lieu : Pôle Sud

Adresse : Rue de Bourgogne

Ville : Strasbourg

Quartier : Quartier Neudorf/Meinau

Département : Bas-Rhin

Région : Grand Est

Pays : France

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