Le jeudi 28 mai 2009

CARTE BLANCHE à VIVIAN OSTROVSKY

Maison de l'image, Strasbourg
Tarif non communiqué

Jeudi 28 mai à 20h
Maison de l'image,

31 rue Kageneck, Strasbourg

P.A.F: 3 €


CARTE BLANCHE à VIVIAN OSTROVSKY

en sa présence


Vivian Ostrovsky est une cinéaste nomade, née à New-York, étudiante au Brésil puis à Paris, qui promène sa caméra de continent en continent depuis 1980. Son œuvre, à la lisière du documentaire et de l’expérimental, touche au journal filmé et s’intéresse aux individus plutôt qu’aux masses, au langage corporel, à l’insolite des situations et au montage judicieux des images et des sons.

Ses films exploitent le thème du transit, et se situent d’après Yann BEAUVAIS entre le « film journal » et le « film collage ».


COPACABANA BEACH

1982 / 16 mm / coul / sonore / 10 min

Scènes quotidiennes sur la plage de Copacabana. Le physique comme culture et la forme comme recherche. En sous-titre, le football et Carmen Miranda. Travail de caméra et de montage sur les rythmes, attitudes et lumières des tropiques.


ICE/SEA

2005 / 16 mm / coul-n&b / sonore / 32 min

Collage ludique avec soleil et glaces pour une fantaisie aquatique en compagnie de surfeurs fous, de tigres crawleurs, de sirènes plongeantes… « Pourquoi ne pas réaliser un film de plage pour changer. (…) J’ai filmé au cours de mes voyages avec ma caméra super 8, une mini DV, et intégré des archives. C’est une sorte de journal. Un pur divertissement. » (Vivian Ostrovsky)


TéléPATTES

2007 / Beta SP / coul / sonore / 10 min 35

Trois chats, un chien, une fouine et d'autres quadrupèdes se retrouvent à écouter Deleuze, Foucault et autres Jankélévitch dans un film domestique tourné avec un téléphone portable.


NE PAS SONNER

2008 / Beta SP / coul-n&b / sonore / 7 min 56

'C'est ça l'avenir du cinéma?' me demande une amie qui dirige une cinémathèque quand je dis que je viens de finir un film dont j'ai fait l'image avec mon mobile. Oui, parmi d'autres évolutions. Les salles de cinéma sont moins fréquentées, la télé est délaissée par les jeunes pendant que d'autres types d'images gagnent la faveur du public comme celles du web (You Tube, Daily Motion, Myspace, Facebook, etc ), celles des jeux video, les dvd qu'on regarde chez soi et les iPods que l'on regarde partout.

En ce qui me concerne, j'ai toujours filmé avec une camera super 8 et le passage occasionnel au portable m'est tout naturel. Sauf qu'il est encore plus intime, plus petit et qu'on n'a pas besoin de changer de cassette toutes les 3 minutes - même s'il ne faut pas oublier de le charger.

Pour ce film, Ne pas sonner, je voulais voir de quoi avaient l'air, refilmées avec un GP3, les grandes images de mes débuts cinéphiliques, dans les années 1960 -1980, celles d'Antonioni, Truffaut et autres, contente qu'elles ne perdent pas leur force malgré la basse résolution, le côté « sale » de l'image et le support en 0 millimètres. Je les ai mélangées à d'autres images- de Paris- que j'avais tournées au portable aussi.

Les images sont retraitées, remontées, le son est recréé et, au bout de ce long fil(m) téléphonique, quelque chose se produit : un peu de nostalgie, un brin d'incommunicabilité et un soupçon de solitude.


THE TITLE WAS SHOT

2009/ 10 min




Burstscratch bénéficie du soutien de la Drac Alsace et de la Ville de Strasbourg.

http://www.burstscratch.org
Aucun commentaire sur cet évènement,
Signaler une erreur
ou connectez-vous pour publier un commentaire

Lieu : Maison de l'image

Ville : Strasbourg

Département : Bas-Rhin

Région : Grand Est

Pays : France

Annoncé anonymement le vendredi 24 juillet 2020
Modifier cet évènement

Nous utilisons des cookies pour nous assurer du bon fonctionnement de notre site, pour personnaliser notre contenu et nos publicités, et analyser notre trafic.