crackup

Molodoii, Strasbourg

Tarif non communiqué

I bet you have no more friend than an alarm o'clock.

crackup,
harmony
korine
du 3 au 9 juillet
MOLODOÏ
(rue du ban de la roche)
21h00
représentation supplémentaire le dimanche à 14h00

t h é â t r e d e l a d i n o p o n e r a

equipe.
MISE EN SCENE
Moritz Mathias
SCENOGRAPHIE
Woelfli Laure
CREATION LUMIERE
Bruckmann Jacques
CREATION MUSICALE
Bender Nicolas
Berlizon Aurélien
COMEDIENS
Julien Alembik
Margot Becker
Natna Frey
Marie Nappey

synopsis.
Au-delà d'un simple constat des moeurs et des vices , Crackup, pièce à la noire couverture, révèle une littérature bâtarde et hétéroclite.
Ce spectacle , loin de ceux sortis des nombrils inconséquents, se cherche, travaille au corps, et n'hésite jamais à tourner de la tête pour voir du côté des autres quitte à passer pour la sainte putain.

L'Amérique re-cartographiée à coup de fragments scénaristiques, de cinglants aphorismes, de dialogues entre stars vivantes et décédées, de rumeurs, de photos et de lettres de Tupac Shakur (entre autres) en prend pour son grade. Les descriptions acides et les situations surréalistes se suivent pour accoucher d'un curieux collage de déviances hamburger cocacola.

Au milieu de cette tempête d’aberration et de cynisme apparaît alors parfois une forme de d’imaginaire cru déconcertant de beauté prouvant aux hommes qu’ils sont humains ou aux monstres qu’ils le sont d’avantage. Même au plus bas de la dépression, même au plus profond du rejet le fantasme nous ramène à un imaginaire déchaîné propre à l’homme et d’autant plus véritable puisque nageant dans cette noire marmite aux voeux d’or comme transcendant un monde dysentérique.

l’auteur.
Le style de Korine, lui, est dilettante, approximatif, sans génie (de prime abord), chose ici nécessaire pour donner naissance à cet écrit, concentration dégénérescentes d'affres adolescentes, négations et pulsions refoulées pour une révélation sale et poignante. Jeune écorché, Harmony Korine a fait du chemin depuis Kids, ses images, incises dans une chair blanche et indolente gavée des tumeurs occidents, prennent une toute autre consistance. Changement de support, même mélancolie. Même têtes à claques, même peluches défenestrées, même machines qui tournent à vide avant l'explosion.

la dinoponera.
Le théâtre de la Dinoponera ça devrait être la tâche barbare de nos aveux, faire de nos utopies le reste de nos raisons, se donner les moyens de vivre.