Mondes Parallèles
Cette expo nous entraîne dans les ambiances visuelles générées par 6 artistes, qui se proposent d’explorer ou d’imaginer pour nous des « mondes parallèles ». Le fruit de cette entreprise est des plus varié. Il nous donne à voir une gamme d’expressions allant de l’inspiration science-fictionnesque jusqu’à des formes élaborées d’introspection médiative. Chacun son monde, « parallèle » forcément, imaginé avec goût et poésie!
Alexandre Van Buuren (peinture et aquarelle)
Alors qu’il flirte volontiers, à son habitude, avec des ambiances teintées de fantastique, il a pour l’occasion donné libre cours à son imagination. Ce qu’il nous montre ne vient ni du futur, ni du passé, ni d’une autre planète, mais bien plutôt d’un monde en tout point comparable au nôtre et pouvant paraître familier, alors qu’il est manifestement différent. Un monde parallèle en somme, traité sur le mode illustratif et narratif qu’on lui connaît bien désormais.
Charles Goetz (gravures et peintures)
Son fils Marc nous propose de ce peintre et graveur alsacien une sélection de travaux où s’exprime son goût des univers fantastiques et des ambiances futuristes et d’anticipation. Il nous présente un ensemble de pièces en couleurs réalisées à l’acrylique, accompagnées de quelques gravures.
Nikita (peintures)
Elle est le plus souvent créatrice de compositions abstraites. Son inspiration s’alimente volontiers de visions cosmiques ou interstellaires. Proposant souvent des ambiances visuelles sombres ou obscures, ses oeuvres évoquent des matières en fusion d’où surgissent des éclats de couleurs et de lumière… Matérialisation visuelle de son monde intérieur, son écriture plastique appelle notre imagination à se projeter loin, jusqu’aux limites et aux origines de l’univers connu.
Jérôme Pergolesi (techniques mixtes)
Ses travaux sont le fruit d’assemblages numériques de photos et d’éléments dessinés ou peints et scannés. Il faut prendre ses réalisations comme des poèmes visuels, inspirés par la nature, les événements climatiques et le cycle des saisons. Qu’il soit déjà constitué au moment de la prise de vue photographique, effectué numériquement à l’aide d’un logiciel d’ordinateur, ou réalisé manuellement, l’assemblage visuel permet de produire des métaphores et de provoquer des glissements de sens, comme cela se pratique en littérature et avec les modes d’expression discursifs ou narratifs.
Renée Sanz (sculptures)
Les terres cuites de Renée Sanz revisitent inlassablement la figure du corps et de la silhouette de la femme. Ses pièces se confrontent aux sources et aux archaïsmes de ce que cette figure comporte d’archétype, prennent la mesure de sa dimension d’icône, ou encore explorent sa force d’évocation symbolique ou allégorique.
Marie-Odile Wagner (peinture, gravure et sculpture)
C’est au travers de peintures, de gravures et de sculptures qu’elle visite les « Mondes parallèles ». Des mondes imaginaires où il est question du semblable, du différent, du multiple, de la frontière et de la rencontre. Des matériaux très différents se côtoient : la terre ou l’acier d’un côté, le plexiglas de l’autre. Les signes gravés dans la terre résonnent avec ceux gravés dans le plexiglas, faisant lien entre les deux parties composant une pièce.
Avec les gravures, la technique du gaufrage permet de travailler blanc sur blanc. Le blanc devient la « substance » de la gravure. Elle prend vie non par le noir de l’encre, mais par la marque imprimée par la matrice sur le blanc du papier. Le gaufrage permet une forme d’ambivalence des formes et des lignes, à la fois présentes ou absentes selon l’incidence du regard ou de la lumière. Ce jeu visuel fait résonner la couleur comme une étrange dissonance.
aida.galerie.strasbourg@gmail.com
Lieu : galerie Aida
Adresse : Rue Grand Rue
Ville : Strasbourg
Quartier : Centre ville
Département : Bas-Rhin
Région : Grand Est
Pays : France
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