« Silent Impressions et Hostilités Sourdes », expositions photographiques d’Annemarie Spilker & Kathleen Meier

Entrée libre

Pour sa nouvelle exposition, La GaleriMur, galerie associative située au 32, rue des Allemands à Metz, a le plaisir de vous présenter le travail intimiste de deux photographes : Annemarie Spilker, Néerlandaise, et Kathleen Meier , Montignienne, qui exposeront respectivement Silent Impressions et Hostilités Sourdes du 9 avril au 9 mai 2015.

Exposition « Silent Impressions » :
Pour l’exposition Silent Impressions, l’artiste photographe Annemarie Spilker propose plusieurs autoportraits et quelques paysages. Les scènes exposées dans chacune de ces images semblent figées dans le temps et véhiculent une étrange atmosphère. Ses autoportraits, que l’on peut qualifier d’indiscrets, obligent le modèle à se confronter à son image et à explorer les recoins inavoués de ses propres sentiments. Leur esthétique participe à créer une impression d’inconfort. Les paysages, eux, font ressentir un silence et une impression de moments figés hors du temps, tellement inhabituels qu’ils en paraissent presque irréels. Chaque autoportrait est autobiographique et basé sur des évènements qui se sont produits dans la vie personnelle de l’artiste. Cela rend chaque image reconnaissable par le visiteur qui peut ainsi appréhender les sentiments exprimés et s’identifier aux œuvres.

Exposition « Hostilités Sourdes » :
L’obscurité de la nuit nous apparaît menaçante. On se presse de rentrer chez soi, on évite de sortir seul. La nuit, on s’en méfie depuis toujours. Depuis l’enfance, depuis la nuit des temps. Les mythes, les légendes, les contes, les polars et le cinéma exploitent et cultivent cette peur. Ils forgent au plus profond de nous des images mentales liées à la peur, des idées préconçues. On imagine à chaque coin de rue croiser un danger. Nous n’avons même plus besoin de vivre la menace pour la ressentir, notre culture visuelle réveille notre imagination et les lieux vides deviennent inquiétants.

Ce projet exploite le potentiel narratif de la photographie, afin de créer chez le spectateur la sensation d’un moment en suspend, comme un arrêt entre deux images sur la pellicule d’un film, quelque chose va arriver ou vient tout juste de se passer. Pourtant les mages sont fixes et dénuées de présence humaine. On ressent alors une certaine tension dans les photographies, notre imagination s’éveille, fait appel à notre culture personnelle, nos émotions, notre vécu, afin d’essayer de comprendre se qu’il se passe et mettre en place une histoire possible, un scénario à l’image.