Regards ur les paysage
JI-Young Demol Park - Valerie Graftieaux - Antoine Halbwachs - Thomas Henriot - Franco Sălaș Borquez
Le paysage est un lieu d'interprétation, d'expression et d'émotions, c'est ce que traduisent chacun à leur manière ces 5 artistes français.
Exposition jusqu'au 22 février 2025, du mercredi au vendredi de 14h à 19h, les samedi de 11h à 18h30 Visite possible de la galerie sur rendez-vous.
Le travail de Ji-Young Demol Park est présenté de part le monde (Corée, Japon, Europe...) depuis 1990 Le musée du Léman à Nyon en Suisse a fait l’acquisition de plusieurs œuvres et lui a consacré une exposition en 2020. En 2018 au Muséum de Nancy, 2019 au Muséum d’Histoire Naturelle de Neuchâtel en Suisse, 2022 au Musée Hébert à La Tronche-Grenoble. Son œuvre a également pris place en mars 2024, à la Fondation Baur, Musée des arts d’Extrême-Orient à Genève.
Nourrie de science et de curiosité et ouverte à ce qui l’entoure, Valérie Graftieaux porte une attention particulière aux détails. La nature l’inspire et lui permet de révéler un réseau de liens, de connivences, d’extrapolations entre le microcosme et le macrocosme, entre le singulier et l’universel, entre l’image et l’imaginaire du spectateur. Les objets et les scènes du quotidien attirent également son attention. On y retrouve un esprit proche du cabinet de curiosités, du Wunderkammer du XVIIe : qui nous invite à comprendre le monde à partir d’objets singuliers.
Thomas Henriot a fait du dessin à l’encre de Chine et pinceau sur papier son domaine de prédilection, après avoir approfondi ses connaissances à l’Académie des Beaux-Arts de Xi’an en Chine en 2005.Voyageur infatigable, de New York à Calcutta, de Beyrouth à Rio de Janeiro, entre le Moyen Orient et le Japon, La Havane et Marseille, il se fond dans le décor en s’installant dans la rue, à même le sol au milieu des passants. Emprunts de mélancolie et des traces de l’écrivain Reinaldo Arenas, ses dessins fantastiques et vivants nous confrontent à une réalité transcendée.
Antoine Halbwachs “Toutes ces silhouettes qui habitent mon travail sont liées par le plaisir de modeler, qu’elles soient de béton, de bois ou de bronze c’est avec la terre qu’elles sont conçues, de la simple argile malléable et réutilisable infiniment, malaxée, posée, tapée, façonnée, dessinée, composée. C’est dans ce tumulte intime que naissent ces formes qui n’ont pour buts que d’être vues, regardées et transmettre une émotion.”
Franco Salas-Borquez est né au sud austral du Chiliv, il vit et travaille en France. L’artiste considère l’évocation de la mer comme un défi à relever et « la peinture comme un langage subtil et symbolique où la force de la nature se mêle à sa propre vie, par le chaos des gestes, dans un ordre en constant paradoxe.»
«La limite de la réinterprétation de la mer attire mon attention comme un jeu d’échecs : toujours les mêmes éléments mais une infinité de possibilités. Cette idée est l’axe central de mon travail aujourd’hui, au-delà du fait d’être né dans une famille de marins. Sans doute cet élément, la mer, est inconsciemment à la base de mon expression.»Franco Salas-Borquez recrée sans cesse l’envoûtante force des vagues, errantes, puissantes, rebelles et infiniment libres ! Ses œuvres font partie des collections privées et publiques des deux côtés de l’Atlantique.
Lieu : Galerie Sandra Blum
Ville : Strasbourg
Département : Bas-Rhin
Région : Grand Est
Pays : France
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